PERCUSSIONS GWOKA
- zen-vingtsun
- 2 oct.
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Dernière mise à jour : 3 oct.

D’où vient le Gwoka ?
Introduit au XVIIᵉ siècle durant la période de l’esclavage, le Gwoka puise ses racines dans les traditions africaines amenées par les esclaves déportés en Guadeloupe. Bien plus qu’une simple expression artistique, il était un cri de liberté, un moyen de résister, de survivre et de transmettre un héritage culturel malgré l’oppression.
" Alliant chant, danse et percussions, il se joue au rythme profond et vibrant du Ka, un tambour confectionné en bois fouillé [des troncs d’arbre creusés], recouverts de peau de cabri.
Oral et spontané, le Gwoka s’est transmis de génération en génération, évoluant sans jamais perdre son essence.
Dans les années 1970, il connaît un essor auprès du grand public, devenant un symbole fort de l’identité guadeloupéenne. "
' Source lesilesdeguadeloupe...
En 2014, il est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, consacrant ainsi son rôle fondamental dans l’histoire et la culture de l’archipel.
Le Gwoka est bien plus qu’une musique : c’est l’expression vivante de l’histoire et de l’identité guadeloupéenne. Hérité de l’époque esclavagiste, il mêle chant, danse et percussions au son du Ka, un tambour emblématique.
Le Gwoka est composé de 7 rythmes différents.
" Chacun de ces rythmes évoque un sentiment, une émotion en relation avec la vie quotidienne de nos ancêtres faite d’injustice et de drames. "

1. Toumblack, danse de l’amour, de la fertilité
2. Kaladja, danse du chagrin
3. Woulé, valse piquée, généralement dansé avec un foulard
4. Graj, danse du travail avec des mouvements similaires à la confection du manioc
5. Padjanbèl, danse du travail avec des mouvements similairesà ceux des esclaves dans les plantations
6. Menndé, danse de carnaval synonyme d’évasion collective
7. Léwoz, rythme guerrier en résonnance avec les attaques de la plantations
" Qu’il s’agisse d’une danse ou de musique, le Gwoka est un espace d’improvisation, de création dans lequel chacun peut laisser libre cours à son imagination. "
On retrouve en Egypte le mot Ka qui désigne quelque chose de mystique, l'Âme.
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